Et encore cet article ne fait pas état des irradiations répétées tous les deux ans pendant 25 ans, entre 50 et 75 ans comme c'est conseillé.
Il n'y a pas d'irradiation anodine, il faudrait que ce soit clair. Or il s'agit là de 12 ou 13 séances, toutes accompagnées d'un traumatisme du sein par écrasement.
Concernant le cancer de la prostate, il faut savoir aussi qu'à 70 ans, 80% des hommes présentent des cellules cancéreuses dans leur prostate, et à 80 ans c'est pratiquement 100%. Si donc on n'en trouve pas à la ponction-biopsie, c'est donc qu'on est mauvais!!!
Or la mortalité pour ce cancer est de 2% de la population.
Et là encore, le dépistage n'apporte rien en terme de bénéfice.
Nous, les rares médecins informés qui savons cela, sommes bien embêtés: avec ce battage médiatique: comment convaincre nos patients de ficher la paix à leur prostate, à moins qu'elle ne les empêche de pisser, sans passer pour de dangereux assassins?
Comment dire aux femmes que le dépistage ne sert à rien, qu'il est plutôt dangereux, sans être taxé de je-m'en-foutisme?
D'une façon plus générale, comment tordre le cou aux lobbies et à leurs valets, qui sévissent au sein même des gouvernements et des organismes de santé nationaux et internationaux?
Comment donner la parole à la science vraie, plutôt qu'aux intérêts financiers défendus par des menteurs?
Je vois que le commentaire précédent, sans surprise, instille la peur. C'est une arme efficace, imparable. Elle rappelle la politique en matière de vaccins...où il y a tellement à dire, ou plutôt à redire...